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L'Invité : Martin Fourcade

19/12/2019

L'Invité : Martin Fourcade

A l'occasion de la 3ème manche de la Coupe du monde de biathlon qui se déroule en ce moment à Annecy-Le Grand Bornand, partez à la découverte de Martin Fourcade, grand invité de notre dernier magazine !

Souvenirs et confidences du quintuple champion olympique de biathlon qui a offert du grand spectacle l’été dernier à Annecy, en organisant le premier Martin Fourcade Nordic Festival. Quelques mois avant la Coupe du monde, il avait convié à l'Impérial Palace les meilleurs de sa discipline avant de s’affronter sur des skis-roues.

PVG : Pourquoi avoir choisi Annecy pour l’organisation de la première édition du Martin Fourcade Nordique Festival (MFNF) ?
MF : « Annecy est un cadre féerique et une ville ancrée en plein coeur des massifs montagneux. Elle abrite le siège de la Fédération française de ski et organise, avec Le Grand-Bornand, la Coupe du monde de biathlon sur trois années consécutives. Avec les organisateurs de la Coupe du monde, nous voulions lier ces deux évènements. »

PVG : Peut-on imaginer que le MFNF devienne un rendez-vous annuel ? 
MF : « C’était mon souhait en tant qu’organisateur. Aujourd’hui, après la première édition, c’est une envie commune de la mairie d’Annecy, de la région Auvergne-Rhône-Alpes et des partenaires financiers. Le public a aussi répondu présent. Les retours sont unanimes donc je peux déjà vous donner rendez-vous en 2020. »

PVG : Pourquoi avoir choisi l’Impérial Palace pour présenter le MFNF à la presse et accueillir les athlètes ?
MF : « L’Impérial Palace est l’hôtel emblématique d’Annecy, avec une vue magnifique sur le lac et les montagnes. Les installations y sont remarquables. En accueillant mes adversaires, mes partenaires et un évènement comme le MFNF, je devais proposer un établissement irréprochable. Je n’avais aucun doute quant aux capacités de l’Impérial à délivrer ce type de prestations. Le repas des partenaires, organisé la veille de l’évènement, s’est déroulé dans d’excellentes conditions. L’emplacement de l’Impérial, à proximité directe du site de compétition, a rendu la logistique extrêmement simple. C’était une vraie plus-value. »

PVG : Le public a assisté à une compétition sportive de haut niveau, sans neige et autour d’un stade de biathlon éphémère. Pensez-vous qu’à l’avenir le ski doit aller à la rencontre du public dans les villes pour conquérir les plus jeunes et donner le goût des sports d’hiver?
MF : « Mes souhaits les plus chers sont de démocratiser ma discipline et de la faire venir en centre-ville, là où d’habitude il n’y a pas ce type de pratique. Placer le sport au coeur de la ville permet aussi de promouvoir les valeurs sportives dans un cadre inhabituel. Annecy nous a donné l’occasion rêvée de le faire. »

PVG : Le biathlon est une discipline qui connaît un engouement médiatique en France. Quelle est votre ambition pour ce sport dont vous êtes le plus célèbre représentant ?
MF : « Je suis extrêmement heureux d’avoir popularisé le biathlon ces dernières années et de l’avoir rendu plus médiatique. Mon ambition est de donner à cette discipline la place qu’elle mérite. On ne sera jamais le football. On est un sport pas simple à pratiquer, mais avec des évènements comme le MFNF, j’ai montré que le biathlon avait un public et des valeurs. Je suis heureux d’arriver à embarquer du monde dans cette aventure. Plus de 60 entreprises ont participé au financement du MFNF et à l’organisation du village des marques. Plus de 15 000 personnes étaient présentes sur le site de compétition. Aujourd’hui, il existe un vrai public, de vraies attentes autour du biathlon. Et c’est, sans doute, une de mes plus grandes fiertés. »

PVG : Que diriez-vous à un ami qui ne connaît pas Annecy ?
MF : « Qu’il se dépêche d’aller visiter cette ville magnifique, extrêmement sportive et à proximité des plus grandes stations de ski au monde. Visiter Annecy, ce n’est pas une option ! »

PVG : Vous avez grandi dans les Pyrénées. Votre père est accompagnateur en montagne. Quel est votre plus beau souvenir en montagne, et le pire ?
MF : « Tous les jours, je me fabrique des souvenirs en montagne, car c’est mon terrain de jeu, mon terrain d’entraînement, l’endroit où je passe le plus clair de mon temps. Citer un beau souvenir serait difficile, mais ce sont des moments, des couchers de soleil avec des lumières que seule la montagne peut vous procurer. Le pire souvenir est sans doute celui d’avoir perdu un ami en montagne. J’y pense à chaque fois que je la regarde. »

PVG : En dehors des compétitions et des entraînements, ressentez-vous le besoin d’être proche de la nature et si oui, qu’est-ce que cela vous apporte ?
MF : « Oui, très clairement, je m’y sens bien et je me sens libre. J’ai besoin d’être en contact avec la nature, son calme et de sentir que, quel que soit l’endroit où je me trouve, j’ai à proximité la possibilité de m’échapper et de me retrouver seul dans la forêtC’est mon luxe ! »

PVG : À quoi ressemblent vos vacances ?
MF : « Je ne suis pas difficile. J’adore voyager. Mes vacances idéales, ce serait au bout du monde, avec des amis, à la mer parce que c’est justement là où je ne suis pas le reste de mon temps, avec du farniente, du sport et avec les réseaux sociaux, car malheureusement, j’ai du mal à décrocher. »
 
PVG : La gent féminine remplit votre maison. Ça fait du bien un peu de douceur dans ce monde de brutes ?
MF : « Clairement, j’ai la chance d’être entouré des femmes de ma vie. Je rêvais d’avoir deux petites filles et nous avons eu deux filles. Je peux donc vous dire que je suis le plus heureux des papas du monde ! »